En 2012, les collections publiques se sont accrues de près de 200 millions d’euros, un montant exceptionnel. Les grands musées nationaux sont encore une fois les premiers bénéficiaires, comme ce tableau de Jean Malouel (1365-1415) acquis par le Louvre. Les donations restent la source principale d’enrichissement.
Si l’on intègre la donation Lambert à l’État signée en juillet 2012 et estimée généreusement 90 millions d’euros et celle de Soulages effectuée au profit de son futur musée à Rodez, les collections publiques se sont enrichies de près de 200 millions d’euros, un « plus haut » depuis de nombreuses années.
Ces donations, auxquelles on peut ajouter celle du marchand Michael Werner au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, souligne l’importance de ces actes de générosité pour le patrimoine public. Il faut bien cela pour compenser la baisse constante des crédits d’État, et même des dépenses fiscales que sont le mécénat d’acquisition et la dation en paiement de l’impôt, qui ont tendance à se tasser depuis quelque temps. Au moment où la ministre de la Culture appelle à un rééquilibrage au profit des Régions, les musées nationaux et en premier lieu les musées parisiens continuent à capter une grande partie de ces acquisitions. Ils ont d’ailleurs été les premiers à profiter des ventes de gré à gré auprès des maisons de ventes, possibles depuis la loi de 2011.
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Une année en or pour les collections publiques
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°397 du 20 septembre 2013, avec le titre suivant : Une année en or pour les collections publiques