Pour pallier le désengagement de l’État américain et des entreprises du domaine des arts, Melva Bucksbaum, une philanthrope de l’Iowa, a offert de financer un prix de 100 000 dollars, attribué à un artiste invité à la Biennale du Whitney Museum.
Un jury de six professionnels, dont Maxwell Anderson, le directeur du musée, et Lawrence Rindley, le conservateur d’art contemporain, a désigné Paul Pfeiffer comme premier lauréat. Il s’agit d’un choix sans risque, puisque la critique a encensé son œuvre exposée à la Biennale et qui use des nouvelles technologies. Ancien élève du programme de formation du musée, son travail conçu à partir des nouveaux médias s’accorde parfaitement avec la récente politique de l’institution qui souhaite mettre l’accent sur l’influence des technologies sur le monde des musées. Outre le prestigieux titre d’artiste en résidence pour les deux années à venir, Paul Pfeiffer espère pouvoir bénéficier de l’aide du département fundraising pour approcher des sociétés susceptibles de financer ses créations coûteuses en matériel.
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Un prix pour la Biennale du Whitney
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°106 du 26 mai 2000, avec le titre suivant : Un prix pour la Biennale du Whitney