Papyrus En 2009, s’il n’a pas été heureux lors de l’achat de la statue du saint Mathieu du XIIIe siècle – la pièce avait été volée –, Emmanuel Soubielle est plus en veine lorsque, dans une brocante du sud de la France, il met la main sur une vieille liasse de documents d’épigraphie.
« C’étaient des papiers des années 1920 avec des retranscriptions de textes anciens. Au milieu était intercalé un papyrus en caractères hébraïques », explique-t-il. Cette liasse de documents appartenait à Noël Giron, un diplomate en poste au Caire au début du XXe siècle et passionné par l’Antiquité, ancien élève de l’École du Louvre et de l’École nationale des langues orientales vivantes. Alors qu’Emmanuel Soubielle pense avoir découvert un fragment d’un manuscrit de la mer Morte, la Bibliothèque nationale de France à qui il l’a cédé estime que « le feuillet provient de la célèbre gueniza de la synagogue Ben Ezra, une pièce où l’on entrepose les documents en hébreu, considérés comme sacrés et que l’on ne peut donc jeter. »
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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts
n°497 du 16 mars 2018, avec le titre suivant : Un novice au nez creux