La Manchester Art Gallery devrait rouvrir ses portes le 25 mai après quatre années de travaux d’expansion et de rénovation, pour un montant de 35 millions de livres sterling (56,6 millions d’euros). Tout d’abord programmée en novembre dernier, la réouverture a été repoussée de plusieurs mois du fait de la présence d’un bunker nucléaire sous le site. Enterré à 36,5 mètres de profondeur sous le musée, le réseau de tunnels abritait autrefois l’équipement ultra-secret des télécommunications stratégiques britanniques. Considérée comme l’extension la plus importante réalisée par un musée régional en Grande-Bretagne, le projet de Manchester a été financé par la Loterie nationale, la Ville de Manchester, le Fonds européen de développement régional et des donateurs privés. Le plan relie la construction originale de 1834 à l’ancien bâtiment de l’Athénée et à la nouvelle aile construite par Michael Hopkins, doublant ainsi l’espace d’exposition de l’institution. Parmi les grandes expositions inaugurales prendront place une installation de Michael Craig-Martin (“Inhale/Exhale”, jusqu’au 30 juin) et une analyse critique de Neil Cummings et Marysia Lewandowska concernant le legs effectué en 1941 par le marchand de coton de Manchester, George Beatson Blair (“Free Trade”, jusqu’au début 2003).
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Un bunker des arts à Manchester
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°149 du 17 mai 2002, avec le titre suivant : Un bunker des arts à Manchester