Principalement concentrés dans la région parisienne, les établissements privés proposant des formations au multimédia affichent clairement leurs ambitions : éduquer des professionnels capables, dès leur sortie de l’école, d’intégrer le marché du travail.
À Créapole, école de création et de design, l’objectif n’est pas de former des artistes mais de répondre à la demande des entreprises. “L’offre et la demande dans le secteur du multimédia augmentent, nous essayons donc logiquement de les satisfaire”, déclare Philippe Le Bihan, responsable de la communication. La démarche des étudiants, si elle demeure créative, doit obéir à un cahier des charges bien défini, et le résultat final aboutir à un produit attractif. Parmi les cinq départements proposés en seconde année – mode, design produit, design transport, architecture intérieure et design communication visuelle –, le dernier offre la formation la plus orientée vers le multimédia, sans toutefois constituer une spécialisation. “Nous considérons que l’outil numérique n’est qu’un moyen parmi d’autres de mettre en valeur un concept”, ajoute-t-il.
Certains établissements, plus ancrés dans la culture multimédia, forment les étudiants aux métiers de demain : concepteur de cédérom, créateur de site Internet, Intranet ou Extranet. “Les personnes qui suivent ces cursus ont des profils très variés ; certains souhaitent se reconvertir et d’autres approfondir leurs connaissances. Notre volonté n’est pas de former des informaticiens mais d’offrir à nos étudiants la capacité de finaliser leurs projets. L’aspect culturel et créatif représente le plus que nous désirons leur apporter”, précise Raoul Panel, secrétaire général de l’Institut d’études supérieures des arts.
Ces établissements justifient le coût relativement élevé de leurs formations (entre 30 et 50 000 francs par an) par le niveau d’équipement qu’ils proposent et les relations étroites qu’ils entretiennent avec le monde industriel. Et Raoul Panel de conclure : “L’apprentissage s’effectue simultanément sur plusieurs types de logiciels et sur différentes marques de matériel, afin que les étudiants puissent durant leur vie professionnelle s’adapter à toutes les situations”.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Un atout pour les écoles privées
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°99 du 18 février 2000, avec le titre suivant : Un atout pour les écoles privées