La collection d’art contemporain du Musée Tsaritsino, à Moscou, compte près de deux mille œuvres datant des années cinquante à nos jours.
Constituée grâce aux efforts obstinés de son conservateur en chef Andréi Erofeev, avec la collaboration d’Egénia Kikodze, elle réunit une majorité de pièces russes. Certaines ont été achetées, d’autres acquises sous forme de dons (dont ceux de quelques Français, comme Claire Roudenko-Bertin, Éric Morin, Pierrick Sorin). Depuis des années, ce fonds se trouve entreposé dans un immense abri anti-atomique, près d’un palais impérial rénové, au sud de Moscou. Mais cet ensemble unique, le mieux protégé au monde, ne dispose toujours pas d’espace d’exposition, faute de budget. Un magnifique catalogue a été édité à l’occasion d’une série de manifestations intitulées “L’art non-conformiste”, montées en 1995 avec Jean-Hubert Martin en Allemagne. Andréi Erofeev prépare actuellement des expositions du groupe Inspection Herméneutique Médicale à partir de leur travail des années quatre-vingt-dix, dont celle programmée ce printemps à l’École nationale supérieure des beaux-arts, à Paris.
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Un abri anti-atomique pour Tsaritsino
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°99 du 18 février 2000, avec le titre suivant : Un abri anti-atomique pour Tsaritsino