Censure - Chine

Uli Sigg espère que sa collection ne sera pas censurée à Hong Kong

Par LeJournaldesArts.fr (avec AFP) · lejournaldesarts.fr

Le 28 avril 2016 - 240 mots

BERNE (SUISSE) [27.04.16] - Uli Sigg, l'un des plus grands collectionneurs au monde d'art chinois contemporain, a dit mercredi espérer que les pièces dont il a fait don au musée M+ à Hong Kong puisse être montrées sans censure.

"J'espère sincèrement que toutes les pièces pourront être montrées", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Berne, dans le cadre d'une exposition organisée par le musée des Beaux-Arts de la ville et le Centre Paul Klee.

Cet entrepreneur et ancien ambassadeur de Suisse à Pékin, Uli Sigg, 67 ans, avait fait don en 2012 d'une vaste collection comprenant 1.463 oeuvres de quelque 250 artistes.

Une première exposition des pièces qu'il a amassées au fil des décennies vient récemment de fermer ses portes à Hong Kong et a pu être montrée dans son intégralité, a-t-il pointé.

"Après des discussions, toutes les oeuvres de cette exposition, dont certaines très politiques, et même certaines portant sur les événements de Tiananmen en 1989, ont toutes été exposées", a-t-il expliqué, estimant qu'il s'agissait d'un "signal fort" pour la liberté d'expression à Hong Kong.

Le musée M+ , toujours en construction sur la péninsule de Kowloon, en face de l'île de Hong Kong, devrait ouvrir ses portes en 2019.

L'exposition comprenait notamment une pièce de l'artiste engagé chinois Ai Weiwei, qui était également présent à Berne dans la cadre de l'exposition intitulée "Chinese Whispers" (murmures chinois), qui présente près de 150 pièces issues de sa collection.

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Le projet du M museum, à Hong Kong. © Herzog & de Meuron

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