CHERBOURG - Alors qu’un arrêté d’inscription à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques est en cours de publication, le pavillon de l’ancien Hôtel Atlantique est l’objet d’une radicale transformation, qui menace de le dénaturer.
Sorte d’Ellis Island européen, cet ensemble avait été construit dans les années 1920 par l’architecte Levavasseur pour filtrer les immigrants à destination de l’Amérique. Vaste halle de style Art déco, le pavillon, qui accueillait autrefois le réfectoire, devait être transformé en salle de congrès. Ce projet initial qui préservait les volumes originaux a été abandonné, et, désormais, la division en deux niveaux est programmée, avec, au rez-de-chaussée, la Police aux frontières, et, au premier étage, une salle de réunion pour la chambre de commerce et d’industrie. La décision de protéger semble être intervenue trop tard. À la veille des Journées du patrimoine, la poursuite de ce chantier constitue un signe pour le moins décourageant.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Travaux hâtifs, protection tardive
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°132 du 14 septembre 2001, avec le titre suivant : Travaux hâtifs, protection tardive