TOULOUSE
Une partie du personnel des Abattoirs reproche à la direction la désorganisation du fonctionnement des lieux et son autoritarisme.
Rien ne va plus au Musée des Abattoirs de Toulouse. Une partie du personnel emmené par le syndicat SUD a déposé un préavis de grève pour vendredi 15 mars, premier jour d’ouverture de l’exposition « Picasso et l’Exil ».
Dans un communiqué, le syndicat dénonce notamment le « manque de communication interne », la « désorganisation du fonctionnement de l’établissement », « le manque de transparence dans la circulation de l’information » et « l’autoritarisme qui pèse sur le personnel ».
Sans la mettre en cause nommément, le syndicat pointe la responsabilité de la nouvelle directrice, Annabelle Ténèze (39 ans), arrivée en 2016, après une période d’intérim. Celle-ci n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Selon le site Médiacités, le président des Abattoirs et adjoint au maire de Toulouse (LR) Pierre Espuglas-Labatut a commandé un audit réalisé fin 2018 par deux cabinets et une conseillère musée à partir d’un questionnaire auprès des salariés. Une synthèse a été présentée aux salariés en janvier et le rapport est attendu en juin.
Les Abattoirs sont un lieu unique en France. Installés en 2000 dans des abattoirs du XIXe abandonnés, il regroupe l’ancien musée d’art moderne, un centre d’art et le Frac Occitanie. Il a toujours été bien classé dans le Palmarès des musées du Journal des Arts. Il accueille plus de 150 000 visiteurs par an.
Les Abattoirs ont longtemps été dirigés par Alain Mousseigne qui a mené le projet à terme avant de passer les commandes à Olivier Michelon (un ancien journaliste du Journal des Arts aujourd’hui à la Fondation Vuitton).
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Toulouse, préavis de grève pour l’inauguration d’une exposition sur Picasso
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