Jacques Hourrière, chef du service de la conservation-restauration du Musée national d’Art moderne, a vu sa vocation naître sur un coup de foudre. Diplôme des Beaux-Arts de Rennes en poche, ce jeune Breton débute sa carrière dans les hauts lieux de la profession : Musée du Louvre et Villa Médicis. Pourtant,
dès l’ouverture du Centre Pompidou, Pontus Hulten demande à ce spécialiste de la peinture ancienne de quitter Philippe de Champaigne pour s’occuper de tableaux modernes et contemporains. Changement de cap mais pas de passion. Pour la réouverture du musée, l’équipe de restaurateurs travaille sur la collection et sur deux œuvres attendues, le Rideau de Mercure de Picasso et le Dresseur d’animaux de Picabia. Indispensable à un musée de réputation internationale, son atelier en lumière du jour doit pourtant, dans la nouvelle restructuration des espaces, rester délocalisé dans le nord de Paris. Dommage, tout de même, de ne pas avoir ramené les ateliers de restauration du Centre Pompidou au Centre Pompidou !
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Sous la loupe de Jacques Hourrière
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°512 du 1 décembre 1999, avec le titre suivant : Sous la loupe de Jacques Hourrière