Bozar - Sa nomination à la tête de Bozar à l’automne dernier n’a pas surpris grand monde tant elle semblait naturelle.
Il faut dire que Sophie Lauwers connaît la maison comme sa poche pour y officier depuis près de vingt ans. Engagée en 2002 comme coordinatrice des expositions, puis promue directrice du département, la nouvelle patronne de Bozar a été aux manettes de quantité de projets couronnés de succès ; à l’instar de la rétrospective David Hockney qui vient de triompher cet hiver. Celle qui a occupé la fonction de « commissaire des commissaires », comme elle aime à l’appeler, va devoir se confronter à de nouveaux défis dans les six années à venir. Elle va notamment devoir apporter une vision d’ensemble à cette institution phare de la scène bruxelloise qui emploie 280 personnes. Une véritable ville dans la ville, imaginée il y a tout juste un siècle selon des principes d’interdisciplinarité chers aux avant-gardes. Sa nouvelle directrice générale compare volontiers le palais des arts à une « oasis culturelle où chacun peut étancher sa soif. Un lieu où chacun doit pouvoir trouver quelque chose mais qui conserve une identité propre. » Pour la principale intéressée, cette identité est assurément celle d’une « maison plus que d’un palais, terme que son fondateur Victor Horta n’appréciait d’ailleurs pas beaucoup. Nous devons retrouver cette essence de maison qui remet l’art et les artistes au cœur de son fonctionnement mais qui réfléchit aussi à comment donner une place plus importante au public. »
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Sophie Lauwers - Bozar
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°751 du 1 février 2022, avec le titre suivant : Sophie Lauwers - Bozar