Fils spirituel de César, Rachid Khimoune expose 21 sculptures sur les Terrasses du parc de Bercy
à Paris. 21 « Enfants du monde » réalisés à partir d’empreintes de bitumes fracturés, pavés piétinés, grilles d’arbres ou plaques d’égout. Prélevée dans 21 villes du monde, cette « peau » urbaine, véritable tatouage, moulée avec de l’élastomère a ensuite été reconstituée en bronze dans l’atelier de l’artiste à Aubervilliers. C’est de là qu’a surgi cette farandole d’enfants éclatants d’humour ou de révolte, d’espièglerie ou de désespoir. Symboles de singularité des grandes villes, ces sculptures disent les histoires de la rue et de ceux qui la traversent. Sous le ciel gris de Paris, elles semblent veiller sur le monde telles des sentinelles. Comme Enzo le Sicilien caché derrière son masque de Commedia dell’arte, Le Marocain emmitouflé dans son burnous, Le New-Yorkais paré d’une coiffe d’Indien, ou encore Le Titi parisien qui arbore sur son ventre la représentation d’une lyre, découverte sur une plaque à l’entrée de l’Opéra de Paris et dessinée par Charles Garnier. Dos ouverts sur l’espace, ces enfants de 2,20 m de haut sont une invitation à se glisser dedans comme dans un manteau pour devenir tout à tour enfant du Caire, de Tokyo ou de Mexico.
PARIS, Terrasses de Bercy. Chaque sculpture possède son double qui, parrainé par Cartier, Rodin, Renaud et Rhodia entre autres, partira bientôt dans sa ville d’origine.
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Si tous les enfants du monde...
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°525 du 1 avril 2001, avec le titre suivant : Si tous les enfants du monde...