Pourquoi avez-vous choisi de participer pour la première fois à la FIAC ?
Les raisons sont multiples : le site du Grand Palais, mais aussi l’activité des grands collectionneurs français, un plus grand intérêt des clients français, des expositions récentes dans les institutions parisiennes.
Auparavant, comment situiez-vous la FIAC dans le palmarès des foires d’art contemporain ?
Autrefois, la FIAC était une foire qu’il fallait visiter. Elle a ensuite perdu de l’énergie et s’est transformée en salon périphérique.
Beaucoup de galeries pensent que le retour au Grand Palais va changer l’image de la foire, en attirant des collectionneurs étrangers comme elle a drainé des galeries étrangères. Pensez-vous qu’un simple déménagement puisse être révolutionnaire ?
Oui, je crois, par exemple, que l’Armory Show à New York aurait tout intérêt à trouver un nouveau site. Pour la FIAC, le Grand Palais permettra de donner un tour vraiment parisien à la manifestation.
Vous participez également à la foire Frieze, à Londres. Comment choisirez-vous les pièces pour les deux foires ?
Je fais pour Paris un projet avec trois artistes en collaboration avec la galerie Gladstone. Nous aurons de nouvelles pièces de Matthew Barney, Sarah Lucas et Richard Prince. Tous les trois sont des artistes établis, mais il nous semble important de faire un « statement » fort pour notre première visite. J’aime toujours faire des projets spécifiques pour les foires, d’autant plus que celles-ci sont nombreuses. Un projet spécial attire l’attention sur les créateurs.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Sadie Coles, galeriste, Sadie Coles HQ (Londres)
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°245 du 20 octobre 2006, avec le titre suivant : Sadie Coles, galeriste, Sadie Coles HQ (Londres)