Le Massacre des Innocents (1609-1610) de Rubens vient de faire l'objet d'un prêt exceptionnel de trois ans à la National Gallery de Londres. Acheté chez Sotheby's par Lord Thomson, le 10 juillet 2002, pour la somme de 49,5 millions de livres sterling (72,68 millions d’euros) (lire le JdA n° 153, 30 août 2002), ce chef-d'œuvre est exposé à côté d'un autre tableau de jeunesse du peintre, Samson et Dalila, acquis par le musée en 1980. Cette confrontation permet, selon David Jaffe, conservateur à la National Gallery, "de mesurer toute l'exubérance et tout le génie de Rubens". Elle met également en lumière les nombreux points de convergence entre les deux œuvres, qui utilisent les mêmes modèles mais dans des attitudes différentes. Trois autres tableaux de cette époque complètent cette présentation : la spectaculaire Décollation de saint Jean provenant d’une collection privée du New Jersey ainsi que deux peintures de la Courtauld Institute Gallery, Caïn tuant Abel et Moïse et le serpent.
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Rubens dans la force de la jeunesse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°166 du 7 mars 2003, avec le titre suivant : Rubens dans la force de la jeunesse