Avec le décès, le 30 septembre, de Roy Lichtenstein, se referme l’une des principales pages de l’histoire de l’art américain de l’après-guerre. Connu du grand public, atteignant les sommets en salles des ventes, il était resté remarquablement fidèle au style qu’il avait élaboré au début des années soixante.
NEW YORK. En 1962, Leo Castelli expose pour la première fois les travaux d’un artiste déjà âgé de trente-neuf ans : Roy Lichtenstein. Le succès de ses peintures influencées par la bande dessinée est immédiat et ne se démentira plus. Avec son cadet Andy Warhol, il met un terme à la suprématie du premier grand mouvement artistique américain, l’Expressionnisme abstrait. En recyclant l’imagerie populaire, le Pop Art de Lichtenstein s’est inscrit pleinement dans la culture des États-Unis. Fidèle dans la forme aux cernes, aux aplats colorés et aux lignes tranchées, son iconographie s’est en fin de compte très vite éloignée des cartoons pour revisiter l’histoire de l’art ou décliner des objets du quotidien, comme dans sa série des Mirrors (Miroirs).
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Roy Lichtenstein, une lumière s’éteint
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°45 du 10 octobre 1997, avec le titre suivant : Roy Lichtenstein, une lumière s’éteint