L’ampleur de la seconde vague oblige la plupart des pays à reconfiner avec des conséquences variables pour le monde culturel.
Contraintes sur les voyages internationaux, limitation progressive de la taille des rassemblements puis interdiction des foires et ensuite couvre-feu. Le reconfinement, même s’il reste brutal, n’a pas eu le même effet de sidération dans le monde de la culture qu’en mars dernier. Et d’une certaine façon, ce reconfinement, qui gagne la plupart des pays, avec des variations dans ses contraintes (voir tableau), rassure (on n’aime pas être seul dans son malheur) et inquiète tout à la fois (la pandémie continue à se répandre dans le monde).
En France, l’effet du reconfinement a été atténué car les écoles et les services publics sont restés ouverts tandis que les entreprises sont incitées à poursuivre leurs activités (en privilégiant le télétravail). Les écoles d’art (p. 4) ont ainsi pu profiter de l’assouplissement des règles s’appliquant aux cours pratiques pour continuer à accueillir les étudiants sur site. Les galeries (p. 4), privées de foires depuis déjà plusieurs semaines, réactivent, quand elles l’avait arrêtée, leur communication numérique.
Les musées (p. 4) aussi se sont un peu habitués. Ils ont remis l’accueil du public sous l’éteignoir, mais peuvent continuer leur travail de conservation tout en tentant de résoudre le casse-tête de la programmation à venir (p. 13).
Pour autant, les conséquences économiques du reconfinement mettent à rude épreuve la trésorerie des grands opérateurs privés (p. 6) et aggravent des situations déjà tendues comme en Italie. (1) Source université John-Hopkins, Baltimore (Maryland), au 8 novembre 2020 : coronavirus.jhu.edu/data/mortality
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Reconfinement : un air de déjà-vu
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°555 du 13 novembre 2020, avec le titre suivant : Reconfinement : un air de déjà-vu