ATHÈNES - La Grèce a obtenu du Louvre qu’il renonce à exposer une statue antique d’Apollon appartenant au Musée de Cleveland, dont Athènes soupçonne qu’elle ait fait l’objet d’un trafic.
Le Conseil central d’archéologie (Kas) avait demandé son retrait en décembre, menaçant de ne pas prêter d’œuvres pour l’exposition que l’institution parisienne va consacrer au sculpteur Praxitèle (IVe siècle av. J.-C.), programmée de mars à juin de cette année. Les responsables grecs craignaient que l’exposition à Paris de la statue ne légitime sa détention par le musée américain. Ce dernier soutient avoir acquis l’œuvre en toute légalité auprès de collectionneurs privés libanais. La Grèce et les États-Unis coopèrent depuis l’année dernière contre le trafic d’Antiquités, Athènes ayant obtenu la restitution par le Musée Getty de Los Angeles de quatre pièces antiques. L’ex-conservatrice du Getty, Marion True, a été inculpée à Athènes début janvier pour son implication présumée dans l’acquisition frauduleuse d’une couronne hellénistique en or volée en Grèce.
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Recèle de Praxitèle
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°252 du 2 février 2007, avec le titre suivant : Recèle de Praxitèle