Art ou technique, le cinéma puise son ambiguïté dans une préhistoire d’avant la caméra.
Des expériences « chronophotographiques » menées par Londe à la Salpêtrière afin d’étudier les soubresauts de l’épilepsie, à l’œuvre du peintre Thomas Eakins, passé de la toile au « Zoetrope », un site hollandais recense les pionniers de l’image animée. Thaumatrope, phénakistiscope, zoopraxiscope, kinésigraphe racontent autant d’histoires que l’on peut lire (l’aventure des Sklandanowsky, qui voulaient être Lumière à la place de Lumière !) ou réinventer de clic en clic sur des boucles en Gif, en Flash, en Real... De façon saisissante, c’est bien une autre boucle, temporelle, qui des cartons découpés de 1820 aux logiciels d’aujourd’hui tend ici à se refermer. Comme si le « post-cinéma » des arts numériques retrouvait intact l’émerveillement de ce « pré-cinéma », l’image en mouvement semble, à l’aube de son troisième siècle, n’avoir rien perdu de son côté miraculeux de conquête improbable.
- http://web.inter.nl.net/users/anima
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(Pré)histoire(s) du cinéma
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°535 du 1 avril 2002, avec le titre suivant : (Pré)histoire(s) du cinéma