Poussin deviendrait-il familier des prétoires ? Après les épisodes français, c’est en Angleterre que la vente d’un tableau qui lui a été tardivement attribué est attaquée en justice.
LONDRES (de notre correspondant). Les héritiers d’Ernest Onians viennent d’intenter une action en justice contre les experts de Sotheby’s. Ils avaient attribué à Pietro Testa – sur la foi d’une inscription au dos du cadre – et estimé 15 000 livres sterling (environ 150 000 francs) un tableau plus tard identifié par Sir Denis Mahon comme Le Sac du Temple de Jérusalem, un chef-d’œuvre disparu de Nicolas Poussin (lire le JdA n° 72, 4 décembre 1998). Après l’avoir acheté 140 000 livres (environ 1,4 million francs), lors de la dispersion de la collection Onians en octobre 1995, la galerie londonienne Hazlitt, Gooden & Fox avait fait nettoyer la toile, recouverte de plusieurs couches de vernis, et l’expert y avait alors vu la main du maître français. En 1998, l’œuvre a été acquise, avec le soutien de Yad Hanadiv – la branche israélienne de la Fondation Rothschild –, pour 4,5 millions de livres par le Musée d’Israël, à Jérusalem, où elle est exposée depuis peu.
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Poussin encore
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°93 du 19 novembre 1999, avec le titre suivant : Poussin encore