Paris donne l’exemple de ce que pourrait être une politique culturelle de gauche. Alors que le mouvement général porte vers l’augmentation des droits d’entrée, la nouvelle équipe municipale – ainsi qu’elle s’y était engagée pendant la campagne électorale – a décidé d’ouvrir gratuitement tous les musées de la Ville de Paris, à partir du 22 décembre. Les collections permanentes de ces établissements seront accessibles à tous, les expositions temporaires restant payantes, sauf pour les enfants jusqu’à l’âge de 13 ans. Le manque à gagner pour la ville est de 4,2 millions de francs. “Paris doit être le lieu emblématique de la culture pour tous, a fait valoir le maire Bertrand Delanoë. Accéder à l’émotion artistique et culturelle est un droit pour chacun.” Sont concernés : le Musée d’art moderne, Carnavalet, la Maison d’Honoré de Balzac, Cognacq-Jay, le Musée de la vie romantique, Bourdelle, Zadkine, le Mémorial du Maréchal-Leclerc et le Musée Jean-Moulin. Le Petit Palais et le Musée d’art oriental
Cernuschi deviendront gratuits lors de leur réouverture après les travaux qui y ont été entrepris. La Maison de Victor Hugo sera au même régime à partir du 15 août. Le Conseil de Paris a par ailleurs voté des acquisitions pour ces musées : une œuvre d’Arman pour le Musée d’art moderne (Portrait-robot d’Iris) et un chameau en terre cuite Tang pour Cernuschi.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°138 du 7 décembre 2001, avec le titre suivant : À Paris, c’est gratuit