Lors des \"Dix jours de l’art contemporain\", Philippe Douste-Blazy devrait annoncer la création à Paris d’un nouveau centre pour l’art d’aujourd’hui, géré sous une forme inédite. Durant ces \"Dix jours\", qui se dérouleront du 20 au 30 avril, cinq cents lieux consacrés à la création actuelle se mobiliseront à travers toute la France, au moment où la polémique sur la légitimité et la valeur de l’art contemporain bat son plein.
PARIS - Philippe Douste-Blazy souhaite qu’un nouveau centre destiné aux expositions de jeunes artistes s’ouvre en novembre à Paris. Un ancien bâtiment commercial, rue Cantagrel, non loin des six nouvelles galeries du 13e arrondissement, pourrait être retenu puis aménagé avec le concours de la Régie immobilière de la Ville de Paris. Ce centre, qui disposerait de 800 m2 pour les expositions, outre des réserves et des bureaux, s’installerait dans un îlot en cours de rénovation, qui comportera également des logements, des ateliers d’artistes et un espace paysager. Un concours d’architecture a déjà réuni, pour ces derniers projets, Christian de Portzamparc et Francis Soler (lire page 3). Géré sous une forme inédite par une association réunissant collectionneurs, artistes et galeristes, il bénéficierait d’une subvention du ministère de la Culture, mais aussi du financement de partenaires privés.
Les "Dix jours de l’art contemporain" entendent réunir dans une atmosphère festive la création actuelle dans son ensemble, tous mouvements, positions artistiques ou supports confondus. Nous donnons un aperçu du vaste programme de cette manifestation à l’intérieur du journal. Le climat dans lequel elle va avoir lieu est particulièrement sensible. La politique de l’État en matière d’art contemporain, ses choix, viennent d’être remis en cause par certains intellectuels. Nous revenons sur ce débat et publions deux points de vue, l’un de Georges Didi-Huberman, l’autre de Jean Clair. À côté de la Biennale de Venise, de la Documenta de Cassel et du Skulptur Projekt de Münster, la Biennale de Lyon sera l’un des événements marquants de l’été. Harald Szeemann expose son projet autour du thème de "l’Autre". Par ailleurs, à l’occasion du dépôt d’une partie de sa collection dans un musée, Yves Michaud fait l’éloge du goût privé.
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Paris aurait son Centre d’art contemporain
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°36 du 18 avril 1997, avec le titre suivant : Paris aurait son Centre d’art contemporain