« Silhouettes sombres qui se consument et s’élancent », les sculptures de Nisa sont l’un des reflets du paysage anthropomorphe à travers ses folies et ses silences. Les formes s’élancent en grappes humaines pour mieux s’accrocher au-delà du point d’équilibre, celui de l’espoir. Comme les bijoux qu’elle fabrique également, ils sont une écriture en perpétuel mouvement et évolution. Car sculpteur, étudiante à l’École des Beaux-Arts du Caire, sa ville natale quittée à l’âge de 20 ans, la jeune fille poursuit ses études à la Sorbonne avant d’exercer son métier de psychologue. Ce n’est que plus tard, voilà 15 ans, que l’épouse de Jean-Pierre Chevènement se remet à la sculpture. « Mon travail a évolué », dit-elle et les petits formats ont pris leur amplitude. Après de multiples expositions (Mexico, Shanghai ou la galerie Arnoux à Paris en décembre dernier), la voilà maintenant et pour deux mois au Musée d’Art moderne de Taipei aux côtés du peintre chinois Ma Tse Lin.
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Nisa, du Caire à Taipei
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°515 du 1 avril 2000, avec le titre suivant : Nisa, du Caire à Taipei