Peut-on espérer trouver des dessins de la Renaissance italienne sur le marché ?
Finalement, tous les quatre à cinq ans un grand dessin surgit. On voit aussi des feuilles de petits maîtres, alors que les dessins de la Renaissance française sont presque introuvables. Il y a eu une telle production aux XVIe et XVIIe siècles, que l’on n’a pas encore tout épuisé.
Y a-t-il eu une évolution significative des prix en vingt ans ?
Sur le moyen de gamme, on a constaté des évolutions. Des dessins qui ne dépassaient pas les 15 000 euros s’échangent pour 40 000 euros. Comme le très haut de gamme est rare, et que les seconds couteaux italiens s’avèrent, somme toute, de qualité, ces derniers ont pris de la valeur. Pour le XVIIe siècle, Le Guerchin est l’un des artistes dont les prix ont le plus progressé. En quinze ans, ils ont été multipliés par quatre ou cinq. Il a des dessins souvent très accrocheurs, avec un trait incisif, moderne, qui plaît aujourd’hui. La production est aussi assez abondante pour qu’on en trouve quasiment dans toutes les ventes.
De grandes découvertes sont-elles encore possibles ?
Le champ du dessin italien est déjà bien balayé. On ne va pas découvrir des pans entiers qui seraient passés inaperçus. Mais comme il y a une profusion d’artistes, ils peuvent faire l’objet de nouvelles études plus approfondies. Le domaine est tellement large qu’il laisse de la place à la découverte.
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Nicolas Joly : « Des seconds couteaux italiens de qualité »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°264 du 7 septembre 2007, avec le titre suivant : Nicolas Joly : « Des seconds couteaux italiens de qualité »