Nathalie Obadia est une fonceuse. Elle a la passion de l’art rivée aux talons et rien n’est finalement plus naturel que sa réussite. Des parents collectionneurs, des études à Sciences-Po et, à peine les études achevées, la voilà en stage dans différentes galeries en France et à l’étranger. Elle a ainsi travaillé quatre ans et demi chez Daniel Varenne. À trente et un ans, en 1993, Nathalie Obadia ouvre sa propre galerie, rue de Normandie, à Paris. Très vite, elle impose un style, un regard, et se montre notamment attentive à la peinture. Deux ans plus tard, la voilà qui reprend rue du Grenier Saint-Lazare, à deux pas de Beaubourg, l’ancien espace dans lequel s’était installé Yvon Lambert dans les années 1970 – tout un symbole. Elle y mène une programmation de haut vol, y présente Carole Benzaken, Fiona Rae, Jessica Stockholder, Valérie Favre, Pascal Pinaud, Jean-Marc Bustamante, etc. Forte du succès rencontré, elle décide la saison dernière de cherche un nouvel espace. Elle le trouve 3 rue du Cloître Saint-Merri, derrière la fontaine de Tinguely et de Niki de Saint-Phalle, un ancien dépôt de peintures (!) et de moquettes.
Tout un dédale de salles aux formats divers qui vont lui permettre de faire des expositions d’envergure, des présentations ponctuelles, de disposer d’un showroom, d’importants espaces de réserve.
Dix ans d’activités, ça se fête : inauguration le 20 de ce mois avec une exposition de groupe des artistes de la galerie.
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Nathalie Obadia
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°550 du 1 septembre 2003, avec le titre suivant : Nathalie Obadia