La fente de 11 cm qui affecte le panneau et descend du bord supérieur jusqu’à la tempe droite de Mona Lisa n’a pas évolué et paraît stabilisée. Le panneau « ne présente pas de risque de dégradation si les conditions de conservation actuelles sont respectées ». Sa nouvelle vitrine devrait lui assurer une stabilité climatique maximale. Le C2RMF constate que « l’adhérence de la couche picturale est bonne : le tableau n’est affecté que par un petit nombre de lacunes profondes et paraît en très bon état de conservation malgré un vernis superficiel irrégulier et jauni ». La couche picturale reste cependant, selon Jacques Franck, spécialiste de Léonard de Vinci, infiniment mince. « L’inconvénient de cette subtilité est qu’elle va à l’encontre des règles de sécurité de la peinture à l’huile, note Jacques Franck. Ce sont les vernis qui maintiennent cette peinture, mais qui en même temps l’obscurcissent. »
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Mona Lisa en forme
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°213 du 15 avril 2005, avec le titre suivant : Mona Lisa en forme