Élue présidente du groupe Art du Syndicat national de l’édition, et succédant ainsi à Chantal Desmazières pour un mandat de trois ans, Mijo Thomas lancera ce mois-ci le dix-septième Mai du livre d’art. Dans la continuité des manifestations précédentes, trente-cinq éditeurs participants verront leurs livres valorisés lors d’événements dans des librairies parisiennes et provinciales. Un réseau de librairies que Mijo Thomas veillera d’ailleurs à renforcer au fil des années. La sortie du très beau Doucet de fonds en combles chez Herscher, sera accompagnée cette année d’une présentation spéciale d’œuvres choisies à la Bibliothèque nationale, le 13 mai.
Mais le point culminant du Mai 2004 sera le festival Le Livre et l’Art qui se tiendra du 2 au 6 juin au Lieu Unique à Nantes. Quinze mille ouvrages y seront présentés et mis à disposition du public, de nombreuses manifestations (rencontres, performances…) seront organisées et le festival devrait accueillir plus de seize mille personnes.
Le Mai du livre d’art est donc une grande opération collective qui, selon les vœux de Mijo Thomas, devrait donner davantage de visibilité aux excellents catalogues de petits éditeurs et encourager l’instruction de l’histoire de l’art auprès des plus jeunes. Il faut rappeler que cet événement s’inscrit dans un contexte difficile. Tous les problèmes financiers du droit à l’image, de la reproduction d’œuvres et de monuments, seront ainsi au centre des débats, de même que les soucis de diffusion, liés entre autres au dépôt de bilan de Vilo.
Il faut en outre insister sur le soutien de partenaires privilégiés, en particulier le Centre national du livre qui multiplie les subventions en faveur des éditeurs d’art et Madame Figaro qui décernera son prix à l’un des trente-cinq ouvrages en compétition courant juin. Le Mai du livre d’art assure d’autant mieux son développement et sa pérennité qu’il s’exporte à l’étranger : au Liban d’abord, puis aux Pays-Bas. Dans l’avenir, Mijo Thomas désire surtout voir les librairies, les bibliothèques et les musées mettre plus en avant les livres d’art. Le Mai 2004 contribuera assurément à ce très noble projet.
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Mijo Thomas, le Mai du livre d’art entre de bonnes mains
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°558 du 1 mai 2004, avec le titre suivant : Mijo Thomas, le Mai du livre d’art entre de bonnes mains