Marianne Lanavère

Intitulée « Fabriques du sublime », la première exposition qu’elle y organisait plantait le décor de ses préoccupations : organiser la rencontre pour le moins inattendue entre art conceptuel et art romantique.

Ancienne élève de l’école du Louvre et de la fac, Marianne Lanavère a commencé par aiguiser ses armes au Centre Pompidou en participant au montage de différentes expositions, puis elle est allée à Londres, au Royal College of Art, suivre un cursus de « curator » indépendant. Désireuse d’accompagner les artistes dans leur aventure de création, elle a très vite choisi son camp : celui, non de montrer des œuvres, mais des démarches. Co-commissaire de l’exposition « densité /–0 » à l’École des beaux-arts de Paris en 2004, elle s’est retrouvée à Noisy-le-Sec, quelque temps après, en charge d’un lieu qui lui est propre.

Sa programmation alterne expositions de groupe et monographiques. Les unes poussent toujours plus avant ses recherches sur son terrain de prédilection dans un rapport au temps et à la nature ; les autres sont consacrées à la découverte d’artistes plus ou moins jeunes qu’on ne voit pas suffisamment à son goût, tel Évariste Richer, l’un de ses tout derniers hôtes.