« Tétouan, la ville blanche, vit entre la tradition marocaine et andalouse », confie Abdlkrim Ouazzani, directeur de l’unique Institut national des Beaux-Arts marocain. Outre l’enseignement, il pousse ses 75 élèves boursiers à contacter dès à présent les intervenants de leur future vie professionnelle. « Il faut prendre des risques, compter sur soi-même », ajoute-il, se souvenant de ses premières expositions-ventes sur la place publique de la ville. Maintenant, à 41 ans, Chevalier des Arts et des Lettres formé aux Beaux-Arts de Paris, il expose en France, en Espagne et ce mois-ci à Beyrouth. « Quand je peins, je donne des formes à mes toiles. J’accouche sans savoir comment sera l’enfant. Dans l’humour. » Organisateur né, il expose ses étudiants à Paris et Casablanca, veut établir des échanges avec les écoles d’art européennes et projette de lancer une flottille de barques peintes par des artistes pour lutter contre l’immigration. « Mais avant tout, rappelle-t-il, je suis peintre. »
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L’humour d’Abdlkrim Ouazzani
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°510 du 1 octobre 1999, avec le titre suivant : L’humour d’Abdlkrim Ouazzani