Suicide du jeune photographe chinois Ren Hang
PEKIN - Jeune prodige de la photographie chinoise, né en 1987 à Changchun, le photographe Ren Hang s’est donné la mort en sautant par la fenêtre le 24 février à Pékin. L’artiste avait publié en 2013 un ouvrage de photos et de poèmes sous le titre My Depression. En quelques années à peine, ses photographies incarnant le vent de liberté qui souffle sur la jeunesse chinoise lui ont valu une renommée internationale. Espiègles, insoumises, provocatrices, ses images de nus érotiques exposant une sexualité sans tabous lui avaient à plusieurs reprises attiré les foudres de la censure. Taschen a publié en janvier sa première anthologie.
Skulptur Projekt Münster restera décennal
MÜNSTER - La ville de Münster (Allemagne) reçoit le Skulptur Projekt Münster tous les dix ans et souhaitait en augmenter la fréquence. La proposition a cependant été rejetée par les organisateurs de l’événement, lui préférant la mise en place d’un partenariat avec la ville voisine de Marl. La prochaine édition du festival aura lieu du 10 juin au 1er octobre 2017.
La Russie bloque Artnet.com
RUSSIE - Selon le site militant RosComSvoboda, qui surveille les censures du gouvernement russe, l’accès au site Artnet aurait été bloqué par la Russie en raison de la diffusion de photographies de l’artiste Jock Sturges de nus d’enfants et d’adolescents, dont une récente exposition avait déclenché l’ire des ultra-conservateurs à Moscou.
Feu vert pour la reconstruction de la flèche de Saint-Denis
SAINT-DENIS - Surmontant les réserves de la Commission nationale des monuments historiques, Audrey Azoulay a validé la poursuite des études sur la reconstruction de la flèche nord de Saint-Denis démontée pierre par pierre en 1847 après qu’elle a été fragilisée par la foudre. Ce projet soutenu par les collectivités locales comporte un volet social, sous la forme d’un chantier visitable autofinancé à l’instar de la reconstruction récente du navire de l’Hermione.
8 ans de prison pour « Spider man »
PARIS - Le voleur et les deux receleurs des cinq tableaux de maître – estimés plus de 100 millions d’euros – au Musée d’art moderne de la Ville de Paris ont été condamnés à des peines allant de huit à six ans. La justice hésite encore sur le sort des tableaux : sont-ils détruits comme l’affirment les malfrats ?
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L’essentiel de la quinzaine : 3 mars 2017
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°474 du 3 mars 2017, avec le titre suivant : L’essentiel de la quinzaine : 3 mars 2017