Politique culturelle

Enquête

Les régions, terres de culture

Par Roxana Azimi · Le Journal des Arts

Le 19 mars 2004 - 2982 mots

Les élections régionales des 21 et 28 mars soulèvent un enjeu culturel majeur. Quelles positions les Régions adopteront-elles face aux nouvelles responsabilités engendrées par la décentralisation ? État des lieux.

Perçues comme le troisième tour d’une présidentielle tronquée, les élections régionales des 21 et 28 mars promettent de nouveaux équilibres politiques. Dans un contexte de disette budgétaire ministérielle, ces scrutins soulèvent aussi un enjeu culturel majeur.
Ces dix dernières années, les dépenses culturelles des Régions ont doublé pour atteindre 452 millions d’euros. Un poste qui représente généralement entre 2 et 5 % de leur budget global. Ces chiffres sont à moduler car le calcul des dépenses varie d’une région à une autre. Bien souvent, d’autres crédits contribuent aussi au financement culturel. Sans compétences définies si ce n’est dans les Fonds régionaux d’art contemporain (FRAC), certaines Régions se sont montrées très actives. D’autres ont du mal à se démarquer des opérations de l’État ou des autres collectivités (communes et départements). Plus proche de l’accompagnement que de l’initiative, l’intervention régionale souffre encore d’un manque de lisibilité. Des identités culturelles disparates, ou des découpages géographiques complexes, rendent parfois difficiles des politiques cohérentes. Les élus privilégient généralement le patrimoine, le spectacle vivant et le cinéma, les arts plastiques restant bien souvent à la traîne. Un miroir en quelque sorte de la politique nationale.

Chape de plomb
Le projet de loi sur les responsabilités locales (1) – alors que, voilà encore un an, on parlait de « libertés » locales ! –, doit conférer aux Régions de nouvelles affectations. Ces dernières se sont vues confier par un vote à l’Assemblée nationale le 4 mars l’Inventaire général du patrimoine culturel et l’activité de recherche afférente. À charge pour elles d’assurer la conduite et la coordination par des conventions avec les autres collectivités pour la réalisation des opérations d’inventaire que ces entités souhaitent conduire. Les Régions pourront aussi mener une expérimentation sur quatre ans de la gestion des crédits d’entretien et de restauration des monuments classés et inscrits n’appartenant pas à l’État. Beaucoup d’observateurs suggèrent la création d’agences régionales du patrimoine pour forger un cadre de réflexion et d’intervention. La territorialisation des Fonds régionaux d’acquisition pour les musées (FRAM) ou des FRAC ne semble aujourd’hui se faire entendre qu’en sourdine. Le nouveau schéma suppose aussi le transfert aux collectivités volontaires de la propriété de certains monuments historiques. La commission René Rémond a dégagé 162 monuments dont la cession paraît envisageable (lire le JdA n° 182, 5 décembre 2003). Soutenue par la gauche, qui avait institué les premiers protocoles d’expérimentation en 2001, et la loi sur la démocratie de proximité en 2002, la décentralisation essuie un tir de barrage depuis que le Premier ministre UMP, Jean-Pierre Raffarin, s’en fait le héraut. Dans tous les rangs, les réserves se multiplient. Les élus se méfient de la cession de monuments que l’État n’a pas suffisamment entretenus et dont la remise à niveau serait très coûteuse. Favorables à de nouvelles compétences, ils exigent légitimement un transfert simultané des crédits. Certains craignent une disparition progressive des relais de l’État. Une inquiétude fondée à la lecture (édifiante !) de l’avis du 11 février 2004 de la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale sur le projet de loi… René Couanau, député UMP et président de la commission, pense que les directions régionales des Affaires culturelles (DRAC) devraient tout bonnement disparaître !
Comment les Régions comptent-elles se comporter face aux nouvelles compétences ? Dans un climat où l’acte II de la décentralisation semble hâtif ou bâclé, les candidats ne sortent pas toutes leurs cartouches (2). Chacun y va d’intentions générales plutôt que de programme défini. L’attentisme est de règle, même chez les plus zélotes comme Josselin de Rohan, Adrien Zeller ou Michel Vauzelle, respectivement présidents des conseils régionaux de Bretagne, d’Alsace et de PACA. Une chape de plomb pèse décidément sur les responsabilités locales !

(1) actuellement en discussion à l’Assemblée nationale.
(2) Ayant demandé aux têtes de listes de 10 Régions de s’exprimer, nous ne citons que ceux qui nous ont adressé leurs réponses. On regrettera l’absence du Parti communiste qui, malgré nos appels répétés, ne nous a jamais informés de ses têtes de liste et de ses contacts. Nous avons par ailleurs exclu la Corse qui est dotée de compétences culturelles spécifiques.

Île-de-France
La région peine à s’imposer entre la puissante enclave parisienne et le pouvoir d’État. Malgré tout, le budget de la culture a quadruplé sous la mandature de Jean-Paul Huchon (PS) pour atteindre 63 millions d’euros en 2004. Le candidat UDF André Santini observe que « la visibilité de la politique régionale est restée particulièrement floue : seule l’action en faveur du cinéma et de la production audiovisuelle a constitué un plus indéniable ». Ce dernier axe son programme sur les nouvelles technologies de l’information, dont il souhaite renforcer le budget, et le patrimoine, même s’il est peu probable que la Région aie en charge la gestion de monuments. Il propose notamment de faire de Versailles un haut lieu de congrès, et de définir à Fontainebleau un projet autour de l’épopée napoléonienne. Jean-François Copé, candidat UMP, rebondit sur cette question en prônant un vaste plan de mise en lumière de nuit comme de jour (sic !). Malgré la grande concentration d’artistes et d’équipements, les arts plastiques ne s’immiscent que timidement dans les discours. Certes, Jean-Paul Huchon se félicite de la création du centre d’art Le Plateau et du soutien aux lieux intermédiaires. Mais il se préoccupe davantage de la cause des intermittents en proposant une aide aux compagnies en difficulté. André Santini suggère des expositions itinérantes des œuvres du FRAC. Seul le candidat Vert Jean-Félix Bernard exige un plus grand équilibre entre « la part trop grande dévolue à la politique patrimoniale et de prestige [et] les politiques de soutien aux cultures locales, aux artistes contemporains ». Il n’envisage pas pour autant de financement de l’enseignement artistique. L’UDF suggère un soutien accru aux conservatoires et écoles d’art, l’UMP propose de son côté une « académie du spectacle vivant », des vœux non budgétisés. Aucun candidat ne remet en cause le statut actuel du FRAC, si ce n’est, sans surprise, la candidate FN, Marine Le Pen. Elle envisage une revente régulière des œuvres pour préserver ce qu’elle nomme « l’exception culturelle », voire la « préférence régionale »  !

Nord-Ouest
Tout comme le Centre, pourtant actif en matière cinématographique, les Haute et Basse-Normandie sont souvent perçues comme des « succursales » de l’Île-de-France, à l’interface entre cette dernière et le Grand Ouest. Elles apparaissent parfois comme des financeurs occasionnels. « À la question de savoir quel est notre programme sur le plan culturel, je serais tenté de répondre qu’il faut se garder d’en avoir un trop arrêté, déclare d’ailleurs René Garrec, président UMP de Basse-Normandie. Notre rôle est davantage d’accompagner les artistes que de décréter dans quels domaines il convient d’investir. » Malgré tout, la Région a largement financé l’installation de l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC) à l’Abbaye d’Ardenne (Saint-Germain-la Blanche-Herbe, Calvados). Les Verts aspirent quant à eux à une meilleure irrigation culturelle du territoire. Mais on ne sent pas dans cette terre de bocages le même enthousiasme collectif qu’en Bretagne. Entre fest-noz et festivals interceltiques, la culture bretonne s’est érigée en vitrine d’une nouvelle modernité. Cependant, si la Région est dans le peloton de tête pour le financement de la culture avec 28,5 millions d’euros, cette manne nourrit surtout la cause identitaire. L’enveloppe patrimoine, constituant 25 % du budget, a doublé entre 1999 et 2004, de même que les crédits pour promouvoir le breton et le gallo. Lors des Assises des libertés locales en 2002, la Bretagne était, avec les Pays de la Loire, la région la plus véhémente en matière de décentralisation. Le président du conseil régional Josselin de Rohan (UMP) modère aujourd’hui le ton. Il précise que la région doit continuer à valoriser son patrimoine, « quelle qu’en soit la collectivité propriétaire ». Autant dire pas de transfert à l’horizon ! Pas plus de position biaisée sur le FRAC. Le candidat PS, Jean-Yves Le Drian, considère les communes et départements comme des niveaux territoriaux plus pertinents pour de tels transferts. Militant pour le transfert du budget de la DRAC à la Région, les Verts défendent une politique farouchement identitaire.

Nord-Est
Avec un budget culture de plus de 52 millions d’euros en 2003 – presque l’équivalent de la riche Île-de-France –, le Nord - Pas-de-Calais est l’un des meilleurs exemples de volontarisme culturel. Malgré une économie sinistrée, la Région soutient les projets de ses grandes villes. Elle a ainsi investi plus de 9 millions d’euros dans la manifestation Lille 2004 et ses opérations périphériques. L’aménagement culturel du territoire est bien avancé, de même que la fameuse démocratisation avec le « Pass’sport culture ». Prolixe sur ses acquis, Daniel Percheron, président sortant PS, est plus concis sur son programme. La création d’une télévision régionale et une gratuité des événements culturels sont quelques-uns de ses chevaux de bataille. Volontaire pour accueillir une antenne du Louvre, il n’a pas d’opinion tranchée sur le transfert de monuments que réclame Jean-Paul Delevoye, candidat UMP. À la fois ouvrière et rurale, la Picardie joue l’entre -deux entre l’Île-de-France et le Nord - Pas-de-Calais. Le soutien aux associations culturelles et le fonds d’aide à la création absorbent l’essentiel de son chapitre culture. La Franche-Comté s’attache au patrimoine, tout comme la Champagne-Ardenne, dont le volant culture a toutefois progressé de 56 % depuis 1998. La Bourgogne se partage entre les arts vivants, principalement la musique (66 %), et le patrimoine (34 %).
Entre 1998 et 2003, le budget culture de l’Alsace a augmenté de 23 %. Cette toute petite région a consolidé son industrie audiovisuelle, point qu’elle souhaite encore affermir. Adrien Zeller, président sortant (UMP), a toujours milité pour la décentralisation. Son discours est toutefois moins véhément que d’habitude. Il reste néanmoins favorable à la territorialisation de la gestion des monuments, notamment le château du Haut-Koenigsbourg, hypothèse qu’excluent aussi bien Jacques Bigot, candidat PS, que le FN Patrick Binder. Rebondissant sur la fibre régionaliste, Jacques Bigot propose la création d’une télévision locale en alsacien et une expérimentation dans le domaine du bilinguisme.
Érigée en terre pilote d’expérimentation, la région Lorraine est la chasse gardée du ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, troisième sur la liste UMP (lire l’entretien). Jean-Pierre Masseret, candidat PS, craint que cette expérience ne soit qu’« une tartufferie politique » visant à développer seulement l’axe mosellan et les villes duelles de Metz et Nancy. La Région entend pourtant structurer son action grâce à l’observatoire Arteca, chargé d’évaluer les politiques culturelles en Lorraine. Gérard Longuet, président sortant UMP, souhaite que la Région gère seule le FRAM et le Fonds régional d’acquisition des bibliothèques. Il aimerait aussi, à titre expérimental, un transfert des crédits consacrés au livre et à la lecture. Sa position sur la gestion totale du FRAC n’est pas arrêtée, point que n’exclut pas Jean-Pierre Masseret. Thierry Gourlot, candidat FN, réclame une transformation « en profondeur » du FRAC et un développement de l’éducation artistique. Pas plus que son concurrent PS, Gérard Longuet n’est favorable à une gestion des monuments ni a priori à celle des crédits de restauration ou d’entretien.

Sud-Est
Le Sud-Est compte deux régions de coloration différente particulièrement engagées, Rhône-Alpes et PACA. En termes purement chiffrés, la deuxième région la plus riche de France, Rhône-Alpes, ne consacre à la culture « que » 2 % de son budget global, soit 33,7 millions d’euros. Bon élève mais peut mieux faire, pourrait-on penser. En progression de 36 % par rapport à 1999, ce budget masque une politique solide structurée vers l’accès des jeunes à la culture, le cinéma et les arts vivants. Depuis le premier tour de manivelle des Frères Lumière jusqu’à la création en 1990 de Rhône-Alpes Cinéma, la région table sur la coproduction cinématographique, un vivier économique permettant 45 millions d’euros de retour sur investissement en dix ans. Depuis deux ans, l’art contemporain prend ses marques avec une dotation de 4 millions d’euros. La Région soutient notamment les Biennales de Saint-Étienne et de Lyon dont elle finance respectivement 11 et 8 % du budget. « Les futurs enjeux consistent à soutenir les artistes, développer les résidences d’artistes et créer un prix des arts plastiques », précise Fabienne Lévy, vice-présidente (UMP) en charge de la culture. Jean-Jack Queyranne, candidat PS, et Gérard Leras, candidat Vert, envisagent de doubler un budget qu’ils jugent trop faible. Épousant sensiblement le programme de la droite, Jean-Jack Queyranne propose quelques solutions personnelles, comme la création d’un conseil de développement culturel, et une dynamique de la culture scientifique et technique. Les deux candidats PS et Vert s’entendent aussi pour vouloir développer la commande publique. De son côté, Bruno Gollnisch (FN) ressasse le leitmotiv du « beau » et du « bon goût ». Rappelons qu’en 1998, le président de la Région Charles Million s’était allié avec l’extrême droite. Une page que la Région tente aujourd’hui de tourner.
Avec l’absence impromptue de Jean-Marie Le Pen (FN) en PACA, Michel Vauzelle, président sortant PS, et Renaud Muselier (UMP) sont au coude à coude. Avec un budget culture de 56,9 millions d’euros, la Région déploie une vraie politique patrimoniale, fortifiée en 1999 avec le plan Patrimoine antique doté de 106 millions d’euros (lire le JdA n° 172, 30 mai 2003). L’ambition de la Région est structurée par des Conseils artistiques à la création ainsi que par l’agence de coordination Arcade pour le spectacle vivant. Chantre de la décentralisation, Michel Vauzelle ne se détermine pas sur les sites transférables en précisant « qu’il est hors de question que ce transfert s’effectue sans transfert des crédits existants et la remise en état des sites considérés ». Il propose tous azimuts la création d’une « carte culture », des bourses individuelles d’aides à la réalisation de projets culturels et un soutien aux lieux de mémoire. L’éventuelle régionalisation du FRAC ne semble effaroucher aucun des deux candidats. Comme quoi cette idée n’est pas l’apanage de la droite ! Renaud Muselier compte installer des antennes du FRAC dans un premier temps à Nice et Avignon, tout en favorisant l’acquisition d’œuvres de créateurs régionaux. Il prévoit aussi la mise en place d’une Maison des cultures du monde sans donner de véritables directives en la matière.
Derrière ces locomotives, l’Auvergne, région assez dépeuplée, s’attache surtout au patrimoine et à la musique. Le Languedoc-Roussillon, dont le budget culture est en faible progression depuis 1998 ( 12 %), reste performant dans le domaine du livre avec son Centre régional des lettres.

Sud-Ouest
Autre terre pilote pour la décentralisation, la région Midi-Pyrénées, fortement rurale, est distancée par le phare toulousain. En doublant en six ans le budget culture, le conseil régional présidé par Martin Malvy (PS) cherche pourtant à développer des projets culturels dans les Pays. Voyant dans l’audiovisuel un lucratif vecteur économique, Midi-Pyrénées a aussi développé un pôle image. Sans se prononcer sur une régionalisation du FRAC, aujourd’hui intégré aux Abattoirs de Toulouse, Martin Malvy juge la situation actuelle « insatisfaisante ». Il estime aussi que le projet de loi en matière de patrimoine a été proposé « sans considération aucune pour le processus engagé en Midi-Pyrénées ». « Tout ceci ne me paraît pas très sérieux », ajoute-t-il. Le clivage entre la Région et le ministère semble consommé ! Si Michel Valdiguié, candidat UDF, reste assez prudent sur les questions de transfert, Jacques Godfrain (UMP) estime que la gestion de certains monuments relève « naturellement » de la Région. Mais ce dernier préfère orienter son discours sur la « création », en proposant des concours de jeunes créateurs et un meilleur accueil des artistes.
Avec 11,6 millions d’euros en 2003, l’Aquitaine ne consacre qu’une portion congrue de son budget à la culture. Elle soutient le cinéma, le patrimoine, avec la Banque numérique du savoir d’Aquitaine (BNSA) et les traditions locales basques et occitanes. Tout comme en Midi-Pyrénées, Alain Rousset, président sortant PS, aimerait une concertation entre Régions et départements par la création d’une agence du patrimoine.
Faute de s’appuyer sur un maillage de villes fortes, l’action de la Région Poitou-Charentes semble désordonnée malgré l’accent porté sur le spectacle vivant et le patrimoine. Riche d’importants vestiges romans, la Région souhaite la création d’un « institut du patrimoine ». Élisabeth Morin, présidente sortante UMP, est favorable au transfert de gestion du château d’Oiron, sujet sur lequel Ségolène Royal, candidate PS, reste évasive. Comme souvent, les arts plastiques n’apparaissent qu’en pointillé. Ségolène Royal compte privilégier le développement de la formation professionnelle dans les domaines artistiques et culturels tout en réfléchissant à un « dispositif spécifique de soutien à l’emploi artistique ». Une spécificité qu’elle s’est abstenue de nous détailler. L’art contemporain a plutôt les faveurs du voisin Limousin, qui y consacre près de 20 % de son budget culture, soit 1,3 million d’euros.

Les jeunes et la culture

De nombreuses régions cherchent à faciliter l’accès des jeunes à la culture. Lancés en Île-de-France en 2001, les « chèques culture » permettent aux lycéens et apprentis d’assister à des spectacles pour la somme de 5 euros la représentation. À ce jour, 8 000 Franciliens sur les 540 000 potentiels ont bénéficié de ce dispositif. Les variantes sont multiples. En Midi-Pyrénées, les « chèques lecture » de 10 euros sont valables pour l’achat d’ouvrages jusqu’à un montant de 50 euros, tandis qu’en PACA ces mêmes chèques offrent des bons de réduction de 7 euros. La carte VitaCulture propose aux jeunes Alsaciens de 15 à 25 ans des tarifs préférentiels sur les spectacles et le cinéma. Idem pour le passeport picard « Culturelle Attitude ». En Nord - Pas-de-Calais, le Pass’Sport Culture octroie des sésames pour les manifestations culturelles mais aussi sportives. L’opération « Apprentis et Lycéens au cinéma » est l’une des plus plébiscitées par les collectivités. Son objectif est de sensibiliser les adolescents à des productions moins commerciales. Les classes inscrites doivent voir trois films imposés, moyennant 2,30 euros par élève et par séance.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°189 du 19 mars 2004, avec le titre suivant : Les régions, terres de culture

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