À Cassel ou Venise, Bâle ou Paris, d’une allure élastique ou langoureuse, le crâne rasé, vêtues de tutu rose ou autres vêtements kitschs et fluos, elles sont là, toujours inséparables et partout reconnaissables. Depuis dix ans, Eva et Adele font leur happening dans les grands événements artistiques. Leur présence hermaphrodite est un événement, leur parcours fait œuvre d’art. Ce qu’elles cherchent, en quittant Berlin à bord de leur camping-car, c’est le contact direct et immédiat avec le public, une image médiatique où « vie et œuvre ne font qu’un ». Et surtout, comme l’a si bien écrit le critique d’art Robert Fleck dans le catalogue de l’exposition de la galerie Jérôme et Emmanuelle de Noirmont, c’est avant tout « une réflexion sur le rôle social de l’artiste dans la société contemporaine ». Mais qui se cache derrière les personnages d’Eva et Adele ? Mystère.
Galerie Jérôme de Noirmont, 38, avenue Matignon, 75008 Paris, tél. 01 42 89 89 00, jusqu’au 18 mai.
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Les mystères d’Eva et Adele
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°515 du 1 avril 2000, avec le titre suivant : Les mystères d’Eva et Adele