PARIS - Les négociations visant à l’application des 35 heures dans la fonction publique ont entraîné de nombreux mouvements de grève dans les musées nationaux et, plus particulièrement, au Louvre.
Les grévistes réclament une réelle réduction du temps de travail – s’opposant à de simples aménagements –, des créations d’emplois statutaires pour permettre la réduction du temps de travail, et enfin, le refus de l’annualisation, synonyme de flexibilité. De nouvelles négociations avec le ministère de la Culture devraient avoir lieu d’ici le 10 avril.
La date butoir du passage aux 35 heures étant fixée au 1er janvier 2002, les syndicats font valoir l’urgence d’un règlement de la situation dans le domaine de la Culture où les moyens sont déjà loin de répondre aux nécessités des établissements. La CGT Culture cite ainsi l’exemple du Louvre où environ 20 % des salles sont continuellement fermées, faute d’effectifs suffisants. En l’absence de création de postes, l’arrêt du recours à des contrats de vacation pour répondre à des besoins permanents a également placé certains établissements dans des situations jugées « préoccupantes ».
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les 35 heures en chantier, grève dans les musées
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°124 du 30 mars 2001, avec le titre suivant : Les 35 heures en chantier, grève dans les musées