Seconde source de revenus de l’Égypte après le canal de Suez, le tourisme, en partie menacé par le terrorisme islamiste, semble sur le déclin. Pour contrebalancer ce manque, le gouvernement égyptien multiplie les collaborations commerciales avec les médias et les musées étrangers.
En 1999, le Conseil supérieur des antiquités égyptiennes a ainsi mis en scène la “découverte” d’une tombe voisine de la pyramide de Gizeh pour la chaîne de télévision américaine Fox, contre 60 000 dollars (environ 380 000 francs). Et le National Geographic a récemment versé 30 000 dollars pour l’exclusivité des droits d’un film sur les 10 000 momies exhumées à Bahariya. Autre source de financement nécessaire à la réalisation de projets archéologiques et à la sauvegarde du patrimoine, la location d’œuvres aux musées étrangers se multiplie. Des douzaines d’objets égyptiens sont actuellement exposés aux États-Unis, et dans les deux prochaines années, quatre expositions d’antiquités du Musée du Caire se tiendront au Japon. À partir d’août et pendant un an, NHK, la télévision publique japonaise, organisera une exposition “Toutankhamon”. En contrepartie, l’Égypte recevra 9,8 millions de dollars.
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L’Egypte s’exporte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°97 du 21 janvier 2000, avec le titre suivant : L’Egypte s’exporte