Au cri d’ »art moderne, salaires antiques ! », le syndicat représentatif de 260 salariés du Museum of Modern Art de New York a appelé ses adhérents à faire grève depuis le 29 avril.
Au centre des revendications, des salaires trop bas, des couvertures médicales insuffisantes et surtout les licenciements consécutifs à la fermeture du musée l’année prochaine. L’institution devrait fermer ses portes pour deux ans, le temps de mener à bien des travaux d’aménagement et d’agrandissement pharaoniques d’un coût de 650 millions de dollars (4,6 milliards de francs). La direction a offert des indemnités de départ, mais n’envisage pas de garantir les emplois à la réouverture. Pour faire face, le MoMA agite la carotte et le bâton : promotion de certains membres du syndicat pour tenter de réduire les rangs, repas gratuits pour les non-grévistes et couverture médicale suspendue pour les participants aux piquets de grève.
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Le temps des pyramides
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°106 du 26 mai 2000, avec le titre suivant : Le temps des pyramides