Les récentes sélections du prix Marcel Duchamp montrent une forte présence d’artistes arabes de « deuxième génération », soit des artistes nés en France ou arrivés dans leur petite enfance.
Parmi les lauréats, citons Kader Attia en 2016, Latifa Echakhch en 2013 et Saâdane Afif en 2009. Les finalistes des dernières années comptent, eux, Yto Barrada en 2016, Zineb Sedira en 2015 et Farah Atassi en 2013. Cette tendance semble se poursuivre et même s’élargir puisque dans la sélection pour le prix 2017 se trouve le duo d’artistes franco-libanais Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, tous deux arrivés en France à l’âge adulte. Le jury du prix Duchamp a donc clairement décidé de mettre à l’honneur des artistes arabes qu’il considère comme appartenant à « la scène artistique française ». Cette visibilité se trouve confirmée par le classement ArtIndex du Journal des Arts, puisque la plupart des artistes cités figure depuis plusieurs années dans les 200 artistes français les plus exposés dans le monde : la dynamique du prix Duchamp profite donc pleinement aux artistes arabes qui vivent en France.
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Le Prix Duchamp, une voie royale pour les artistes de deuxième génération
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°482 du 23 juin 2017, avec le titre suivant : Le Prix Duchamp, une voie royale pour les artistes de deuxième génération