Les parlementaires et le gouvernement feraient-ils peu de cas du marché de l’art et des engagements de la France vis-à-vis de l’Union européenne ? Le projet de loi réformant les ventes publiques ne serait désormais pas discuté avant mars par le Sénat. Face aux atermoiements des pouvoirs publics, l’antiquaire Christian Deydier propose que tous les professionnels du marché de l’art s’unissent à travers une fédération.
PARIS. Éparpillés en de multiples professions, dont le cumul générateur de richesses et d’emplois est mal perçu, certains opérateurs du marché de l’art regardent avec envie outre-Manche. Ils constatent qu’à Londres, leurs confrères ont su se regrouper en une puissante fédération qui a réussi, par exemple, à arracher une dérogation pour la TVA à l’importation et réclame aujourd’hui la suppression pure et simple de cette taxe. Bref, ils ont obtenu le soutien de leur gouvernement qui mène le combat à Bruxelles. Une telle union serait-elle possible en France ? Un grand marchand d’art d’Extrême Orient, Christian Deydier, lance le défi dans ce numéro du JdA. Il appelle à une convocation “d’assises du marché de l’art” et à la création d’une fédération française regroupant tous les acteurs de ce marché. Par ailleurs, Drouot étudie sa réorganisation, envisageant de séparer la gestion de l’hôtel des ventes de l’activité de commissaire-priseur. Un dossier qui concerne également l’interprofession.
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Le marché solidaire
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°70 du 6 novembre 1998, avec le titre suivant : Le marché solidaire