L’organisation “Sauver Venise”? lance, sous licence, une ligne de mobilier et de linge de maison inspirés de l’ameublement des palais vénitiens, du style palladien et des soieries anciennes de Rubelli et Bevilacqua.
Les meubles sont fabriqués aux États-Unis, les tissus confectionnés en Asie, seuls les objets en verre sont produits dans la ville italienne afin de réduire au maximum les coût de production. Beatrice Guthrie, directrice de l’entreprise, espère que les licences rapporteront au moins 1,5 million de francs. À titre d’exemple, une table coûte environ 36 000 francs, un chandelier en verre dépasse les 3 600 francs, et une couette s’élève à 2 300 francs. Même si Beatrice Guthrie reconnaît que le recours à des historiens de l’art aurait permis d’améliorer la qualité stylistique des pièces proposées, elle ne doute pas que l’entreprise soit couronnée de succès.
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Le Marchand de Venise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°59 du 24 avril 1998, avec le titre suivant : Le Marchand de Venise