L’État vient d’acquérir un émail champlevé limousin du début du XIIIe siècle, représentant le Christ roi crucifié. Vraisemblablement détaché d’une grande croix, ce « christ d’applique », haut de 39,2 centimètres, pourrait provenir d’une église espagnole de Galice, près de Lugo.
Paré d’une couronne royale – ornée de verre translucide, bleu, vert et rouge, ou de verre opaque turquoise –, le crucifié y apparaît les yeux grands ouverts, vivant et glorieux. Le traitement de la tête, presque en ronde-bosse, et celui de la longue chevelure ciselée et gravée en pointillé, sont particulièrement soignés. Les parties émaillées sont le perizonium, vêtement entourant les hanches et les cuisses du Christ, et le suppedaneum, support sur lequel reposent ses pieds. L’œuvre ira rejoindre la collection d’émaux limousins du Musée national du Moyen Âge, à Paris.
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Le Christ limousin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°127 du 11 mai 2001, avec le titre suivant : Le Christ limousin