Situé dans une ancienne imprimerie, occupée tour à tour par des éditeurs et des studios de postproduction, l’atelier d’environ 80 m2 que possède Felice Varini constitue sa base de travail depuis trois ans après autant d’années de réhabilitation des lieux.
Cette copropriété créative rassemble une dizaine de logements, ateliers, bureaux d’architectes. « C’est une véritable chance d’avoir trouvé un tel endroit dans Paris, cet atelier a une réelle influence sur ma bonne humeur et sur mon confort de travail, raconte Varini. Après, je travaille là où j’expose. L’atelier fonctionne plus comme un bureau de création. J’y crée mes projets, je centralise les informations, j’archive. »
Il faut dire qu’entre une œuvre pour le Grand Palais – pour l’exposition « Dynamo » –, une réalisation en plein air à Londres dans le quartier de King’s Cross-St. Pancras et sa participation à Marseille 2013 avec une installation à Salon-de-Provence, Felice Varini ne passe pas forcément beaucoup de temps à l’atelier : « Je ne conçois pas cet endroit comme au XIXe siècle. Il n’influence pas directement ma pratique. » Mais à entendre l’artiste parler de son lieu de travail et de son plaisir à y revenir, il est indéniable que cet atelier lui apporte beaucoup. C’est un socle fondamental qui sédimente l’intensité des projets qui foisonnent ce printemps en Europe.
« Je ne peux pas en choisir une, c’est l’ensemble des institutions artistiques parisiennes, l’offre constante, qui fait l’attractivité de cette ville. Je ne peux pas choisir un lieu en particulier, tout dépend de la programmation : un jour Beaubourg, le lendemain la Maison rouge, etc. Lorsque je suis arrivé en 1978 à Paris, il n’y avait pas autant d’activité. Aujourd’hui, je n’ai même pas le temps de tout voir. C’est Paris dans son ensemble qui m’attire. »
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’atelier de Felice Varini
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°656 du 1 avril 2013, avec le titre suivant : L’atelier de Felice Varini