Le webzine Archée n’échappe pas à cette périodicité un peu floue qui gâche les meilleures lectures en ligne. Début avril, ce « cybermensuel » sur les rapports création/technologie proposait toujours son édition de février.
Par contre, Archée échappe avec panache à un certain discours, fréquent sur la toile, consistant à croire qu’un média de « l’ici et maintenant » autoriserait une création sans mémoire. Les articles ici en libre accès questionnent bien le cœur insaisissable de l’œuvre virtuelle, mais n’oublient pas que la déterritorialisation opérée par les arts numériques correspond à un vœu déjà ancien ; ou qu’avant le Net-Art, il y a eu Billy Kluver (passionnante interview du fondateur de l’EAT), et avant lui encore les constructivistes. Simplement, pour ne pas remplacer un fantasme de table rase par celui, volontariste, d’une histoire linéaire, le webzine canadien examine les limites inédites posées, comme autant de défis aux artistes, par les avancées de la technologie. Dans le cyberart par exemple, « le rapport du spectateur avec le dispositif de l’œuvre demeure toujours le même ; la surface d’accès ne change pas ».
- http://www.archee.qc.ca/
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L’art virtuel en questions
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°536 du 1 mai 2002, avec le titre suivant : L’art virtuel en questions