Le dernier livre d’Annie Cohen-Solal, Un jour, ils auront des peintres, remet en question plusieurs idées reçues.
Tout d’abord que le décrochage entre l’art américain et l’art français a commencé dès la guerre de Sécession. Avec Un jour, ils auront des peintres, titre inspiré d’une phrase prophétique de Matisse, elle raconte l’histoire de ces Américains venus chercher en Europe la reconnaissance de leur statut d’artiste. Une réflexion qu’elle a commencé dès son arrivée à New York en 1989. « Pendant dix ans, dans mes fonctions diplomatiques de conseiller culturel à l’ambassade, j’ai fait de “ l’anthropologie culturelle ” et surtout une rencontre, celle du marchand Leo Castelli. Ensuite, j’ai poursuivi mes recherches dans les archives. » Elle prépare pour 2005 une exposition au Metropolitan Museum of Art de New York, tout en écrivant la suite de son livre. Et à la question de savoir ce qui caractérise les États-Unis par rapport à la France, elle répond aussitôt : « la responsabilité civique individuelle. »
Annie Cohen-Solal, Un jour, ils auront des peintres, éd. Gallimard, 480 p., 28 ill. N & B, 195 F.
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L’Amérique d’Annie Cohen-Solal
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°522 du 1 décembre 2000, avec le titre suivant : L’Amérique d’Annie Cohen-Solal