Catherine Trautmann, commissaire générale,a présenté le 22 novembre à Paris l’avant-projet de l’Exposition internationale Seine-Saint-Denis 2004, dont le thème sera l’image. Bernard Tschumi, l’architecte de La Villette, devrait aménager le site situé près du parc de La Courneuve.
PARIS - Qu’est-ce qu’une exposition internationale ? Le Bureau international des expositions (BIE), en charge également des expositions universelles, a défini les règles d’un nouveau concept de manifestations, organisées autour d’un thème, dans un espace plus réduit, et limitées à quatre-vingt-dix jours. Pour la première, la Seine-Saint-Denis accueillera du 7 mai au 7 août 2004 quatre-vingts pays. Contrairement aux expositions universelles, les pavillons nationaux ne seront pas construits par les pays, puisque des espaces, imaginés par Bernard Tschumi, seront mis à disposition par l’organisation. Un vaste pavillon d’accueil de 5 000 m2, trois pavillons thématiques, une grande scène et une agora seront érigés sur “l’Aire des vents”, un terrain de 25 hectares situé sur la commune de Dugny. Viendront les compléter douze pavillons nationaux, six “carrefours de l’image” et vingt-quatre “kiosques à images”. Avec un budget total de 365,4 millions d’euros (près de 2,4 milliards de francs), huit millions de visiteurs sont attendus à cette exposition qui entend élever le public au rang d’acteur.
Le thème de la manifestation – l’image – est aujourd’hui encore relativement vague, même si Catherine Trautmann a déjà exposé quatre sous-parties : les images pour savoir (images de sciences et techniques), les images pour voir (les images de l’art), les images pour communiquer (images d’information et de communication) et les images pour jouer (jeux individuels, collectifs, interactifs). Les dossiers des pays candidats feront l’objet “d’une sélection exigeante par un groupe d’experts au premier trimestre 2002, a précisé la commissaire générale. Chaque pays participant est ainsi invité à présenter sa propre lecture du vaste champ de la production et de la diffusion des images”.
La manifestation entend également s’ancrer dans le tissu local, s’appuyant sur les entreprises high-tech déjà installées dans le département de Seine-Saint-Denis et impliquant des jeunes de la région.
En janvier 2002, un arrêté préfectoral devrait instituer le projet d’intérêt général, avant que la programmation générale et la désignation des maîtres d’œuvre ne soient effectuées respectivement en avril et mai 2002.
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La Seine-Saint-Denis attend 2004
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°138 du 7 décembre 2001, avec le titre suivant : La Seine-Saint-Denis attend 2004