A 32 ans, il absorbe son énergie dans trois domaines à la fois voisins et très différents : l’imprimerie Arte, la galerie Maeght de Barcelone et, ce mois-ci, la sortie d’une toute nouvelle collection de livres sur la photographie. Et comme chez Maeght qualité est indissociable de bibliophilie, chaque ouvrage signé est tiré à 200 exemplaires, les clichés étant reproduits par le procédé de la phototypie. Cette technique, inventée en 1860, permet de « reproduire sans trame un tirage photographique sur des papiers utilisés dans le domaine de l’estampe ». Cette nouvelle collection met en relation un photographe et un écrivain : l’écrivain Dominique Janvier et la photographe italienne Grazia Eminente ou le romancier Jules Merleau-Ponty et Jean Larivière. Car Jules, le dernier fils d’Adrien Maeght, collectionne depuis longtemps la photographie, des anonymes du XIXe aux plus contemporains comme Barraco, en passant par Stieglitz. Mais ce qui intéresse avant tout Jules Maeght, c’est de se mettre au service des artistes.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La photo sans trame de Jules Maeght
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°523 du 1 février 2001, avec le titre suivant : La photo sans trame de Jules Maeght