Les collections d’entreprise en France ne représentent pas encore un revenu significatif pour les galeries, a fortiori pour les artistes de la scène hexagonale. Les fonds photographiques font un peu plus la part belle aux Français. Les avantages fiscaux et les multiples intérêts croisés laissent cependant entrevoir de belles perspectives.
Les collections d’entreprises ne sont pas encore un levier de développement pour la scène française. C’est ce qui se dégage de notre enquête. En volume, d’abord, les achats des entreprises auprès des galeries interrogées sont encore faibles, a fortiori les acquisitions d’œuvres de créateurs en France. Pour certaines entreprises, il est préférable, au plan de la communication, de s’ouvrir à toutes les scènes. D’autres cependant, jouent plus résolument la carte hexagonale, que ce soit à travers des acquisitions, des commandes spécifiques ou des prix, en particulier les collections photographiques. Pour autant, les perspectives restent optimistes car tout le monde a intérêt au développement de ce marché. En premier lieu les artistes et les galeries bien sûr, car non seulement les entreprises sont de nouveaux acheteurs à fort pouvoir d’achat, mais en plus elles offrent une visibilité aux œuvres auprès des salariés et clients. Ces dernières peuvent aussi y trouver un intérêt en termes d’image. Sans compter un mécanisme fiscal avantageux et encore peu connu.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
La France profite encore peu des achats d'entreprise
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°402 du 29 novembre 2013, avec le titre suivant : La France profite encore peu des achats d'entreprise