LA DÉFENSE - Alors qu’elle s’est engagée auprès de l’Unesco, sur une idée de Patrizia Nitti, directrice du Musée Maillol à Paris, la présidence de l’Epadesa (Établissement public d’aménagement de la Défense-Seine Arche) a retiré son offre de mécénat pour la restauration de Pompéi (Italie).
5 millions d’euros annuels (10 millions à terme) devaient tomber pendant dix ans dans l’escarcelle du site archéologique dont l’état de conservation est déplorable. Invoquant un climat économique peu favorable, l’Epadesa a donné pour motif son interdiction de « participer à de telles opérations ». Ce désengagement date du 12 mars, avant que la nouvelle présidence française ne suscite des craintes au sujet des dispositifs financiers en faveur du mécénat. « Les Français ne nous respectent pas », pouvait-on lire dans le quotidien italien Il Corriere della Sera daté du 23 juin. Pour Francia Luisa Bossa, députée et ancienne maire d’Herculanum, « le retrait des Français est déconcertant ».
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La Défense lâche Pompéi
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°373 du 6 juillet 2012, avec le titre suivant : La Défense lâche Pompéi