Né vers 1952. La biographie officielle de John Mawurndjul situe d’emblée le parcours atypique de cet artiste aborigène. Passer de la vie communautaire dans le désert central australien à la scène artistique contemporaine relève de ces histoires que seuls les pays neufs semblent encore offrir.
Il apprend à peindre auprès d’un oncle au sein de son clan à l’écart des villes avant d’être remarqué à la faveur du mouvement d’émancipation des aborigènes. Son art reste cependant très attaché aux traditions locales de peinture sur écorce, tournée vers la représentation d’un monde originel appelé Temps du rêve. C’est sans doute en raison de ce mélange entre tradition et modernité que Jean Nouvel, architecte du futur musée des Arts premiers (quai Branly) lui a confié, parmi d’autres, la réalisation d’installations artistiques dans l’un des bâtiments du site. À découvrir en juin prochain à Paris ou jusqu’à fin janvier au musée Tinguely en Suisse.
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John Mawurndjul : artiste contemporain aborigène
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°574 du 1 novembre 2005, avec le titre suivant : John Mawurndjul : artiste contemporain aborigène