Jean-Luc Monterosso, pour la diversité photographique

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 1 novembre 2005 - 190 mots

S’intéresser à la photographie aujourd’hui paraît une évidence, ça l’était beaucoup moins dans les années 1970. Pourtant, c’est en 1974 que l’actuel directeur de la Maison européenne de la photographie – MEP – se retrouve propulsé par hasard comme chroniqueur dans ce domaine, au Quotidien de Paris, prenant une place laissée vacante par un pigiste.
À l’époque, ils ne sont que deux journalistes à écrire sur ce terrain encore vierge. La France connaît un retard considérable par rapport aux États-Unis et il n’existe aucune université spécialisée, ni aucun département photo dans les musées : « personne n’y croyait ». Jean-Luc Monterosso s’accroche, crée en 1980 le premier Mois de la photo à Paris avant de concevoir la future MEP. Quasiment dix ans après son ouverture, il y défend toujours le même éclectisme, autant ému par une œuvre de Cindy Sherman qu’un tirage de Cartier-Bresson. Ce mois de novembre permet de découvrir des travaux aussi divers que ceux de Miguel Rio Branco, Carlos Freire, Peter Klasen ou les vidéastes brésiliens du Festival @rt Outsiders.

Maison européenne de la photographie, PARIS, 5/7 rue de Fourcy, IVe, tél. 01 44 78 75 00.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°574 du 1 novembre 2005, avec le titre suivant : Jean-Luc Monterosso, pour la diversité photographique

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