Photographe

Jean Dieuzaide, le franc-tireur

Par Sophie Schmit · L'ŒIL

Le 1 juillet 1999 - 170 mots

De Barcelone à Tokyo, le photographe Jean Dieuzaide expose partout ses photographies.

Sa carrière débute lors de la Libération de Toulouse en août 1944. Depuis, on doit à ce Toulousain d’adoption, créateur et directeur de la galerie du Château d’eau de 1974 à 1997, aujourd’hui reprise par son fils, des images célèbres, de Dalí sortant des eaux de Cadaquès aux nus dans la forêt. Mais aussi des illustrations d’ouvrages sur l’Espagne, la Sardaigne... comme celles de volumes de la collection Zodiaque sur l’art roman. Né en 1921, « l’expert es photographie près les tribunaux de Toulouse » qu’il fut, est aussi « peintre de la marine ». En Arles, dont il est l’une des « âmes-fondatrices », son travail est régulièrement exposé. Il intervient dans les ateliers comme dans les débats et lance en 1975 avec Ralph Gibson un combat heureusement victorieux pour « la sauvegarde du papier photographique traditionnel ». Et à Lucien Clergue de lui rendre hommage : « Jean Dieuzaide ? Un franc-tireur de la photographie ».

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°508 du 1 juillet 1999, avec le titre suivant : Jean Dieuzaide, le franc-tireur

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