L’ancien directeur du quotidien de gauche L’Unità, Valter Veltroni, a été nommé vice-président du Conseil et ministre des Biens culturels dans le nouveau gouvernement italien dirigé par l’économiste Romano Prodi. La délégation aux spectacles et au sport lui échoit également. S’agit-il de la préfiguration du grand ministère de la Culture qu’il appelle de ses vœux ?
ROME (de notre correspondant) - Entré aux Jeunesses communistes à l’âge de 15 ans, Valter Veltroni est député depuis 1987, et directeur de L’Unità depuis 1992. Membre du PDS (Parti démocratique de la gauche), cet intellectuel, journaliste et écrivain, âgé de 40 ans, connaît bien le monde de la culture, et plus précisément celui du spectacle.
Après avoir déclaré qu’"avec L’Olivier (la coalition de centre-gauche qui a remporté les élections législatives du 21 avril), le vilain petit canard – la Culture – sera au premier rang", il milite aujourd’hui en faveur d’un "ministère unique pour la Culture" qui existe, assure-t-il, dans neuf des quinze pays de l’Union européenne. Selon lui, la création d’un tel ministère "n’entraînera pas le démantèlement du ministère des Biens culturels". À l’appui de sa proposition, Veltroni assure que ce nouveau ministère permettrait "de coordonner les compétences, de décentraliser les initiatives et de favoriser l’afflux de capitaux privés, grâce à une politique de défiscalisation".
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Italie : un ex-communiste à la Culture
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°26 du 1 juin 1996, avec le titre suivant : Italie : un ex-communiste à la Culture