Le 16 octobre, la loi instituant en Italie le “ministère des Biens et des Activités culturelles”? a définitivement été adoptée. Le remaniement ministériel a conduit Giovanna Melandri au fauteuil occupé pendant près de deux ans et demi par Walter Veltroni. La nomination d’“une”? ministre à la tête de la Culture en Italie fait suite à celles d’Esperanza Aguirre en Espagne et de Catherine Trautmann en France.
ROME (de notre correspondante). Giovanna Melandri, trente-six ans, est née à New York et réside à Rome. Elle est diplômée en économie, parle couramment l’anglais et possède une bonne connaissance du français et de l’allemand. Son entrée à la direction nationale du PDS date de 1991. Élue pour la première fois à la Chambre en 1994 avec les progressistes, elle a été réélue deux ans plus tard dans le même collège de Rome. En 1996, Giovanna Melandri est chargée par l’exécutif de la Quercia des Politiques de la communication, et de différentes réformes dans ce secteur. Elle est ensuite responsable du groupe de travail sur la bioéthique au comité de direction du groupe progressiste, membre de la commission des Affaires étrangères, de la commission de l’Enfance et présidente du comité des Droits de l’Homme. Puis elle fait partie de la délégation officielle du parlement italien pour les travaux du premier Forum mondial sur la télévision organisé par l’Onu en novembre 1997. Sur le plan de la communication, ses propositions de loi ont concerné l’édition et la télévision. Depuis 1995, elle est présidente de “Mère éprouvette”, une association engagée dans la lutte contre l’application préjudiciable des techniques de reproduction assistée. Elle figure en outre parmi les promoteurs de l’association “Emily en Italie”, née en avril dernier, qui a pour objectif de d’élargir et de consolider la participation des femmes à la politique.
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Italie, la culture au féminin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°71 du 20 novembre 1998, avec le titre suivant : Italie, la culture au féminin